- abalieno
- ăbălĭēno, āre, āvi, ātum
- tr. -
[st1]1 [-] éloigner (de soi ou d'un autre).
- abalienare aliquem ab aliqua re : détourner qqn de qqch.
[st1]2 [-] aliéner, détacher, donner de l'éloignement, refroidir.
- abalienare a se judices, Cic. de Or. 2, 304 : s’aliéner les juges.
- abalienare alicujus voluntatem a se, Cic. : s'aliéner les bonnes dispositions de qqn.
- abalienare a se : éloigner de soi.
- abalienare homines suis rebus, Nep. : détacher les hommes de ses intérêts.
- crucior a viro me tali alienarier, Plaut. : je souffre d'être séparé d'un tel homme.
- abalienare alicujus voluntatem a se, Cic. : détruire lers bonnes dispositions de qqn à son égard.
- nos abalienavit, Ter. : il nous a repoussés.
- suspicatur te ab se abalienatum, Cic. : il se doute que tu es en froid avec lui.
- neque enim indigna patientium modo abalienabantur animi, Liv. 26, 38, 4 : *et, de fait, non seulement les esprits de ceux qui enduraient des souffrances indignes étaient devenus hostiles (à Hannibal), mais aussi les esprits de tous les autres* = et, de fait, (Hannibal) se fit l'ennemi non seulement de ceux qui enduraient des souffrances indignes, mais aussi de tous les autres.
[st1]3 [-] aliéner (t. de droit), vendre, céder.
- demptis tegulis, instrumento, pecore abalienato, Cic. Verr. : après avoir enlevé les couvertures, engagé les troupeaux et les instruments de labourage.
- vectigalia abalienare, Cic. : aliéner les revenus de l'Etat.
[st1]4 [-] aliéner (t. de médecine), altérer.
- membra morbis abalienata praecidere, Quint. : amputer les membres altérés par le mal (les membres morts).
- opium sensus abalienat, Scrib. : l'opium égare les sens (l'opium rend inconscient).
[st1]5 [-] priver, délivrer.
- jure civium abalienatus : privé du droit de cité, privé de ses droits de citoyens.
- quod responsum Campanos metu abalienavit, Liv. 8 : cette réponse délivra les Campaniens de leur crainte.
* * *ăbălĭēno, āre, āvi, ātum - tr. - [st1]1 [-] éloigner (de soi ou d'un autre). - abalienare aliquem ab aliqua re : détourner qqn de qqch. [st1]2 [-] aliéner, détacher, donner de l'éloignement, refroidir. - abalienare a se judices, Cic. de Or. 2, 304 : s’aliéner les juges. - abalienare alicujus voluntatem a se, Cic. : s'aliéner les bonnes dispositions de qqn. - abalienare a se : éloigner de soi. - abalienare homines suis rebus, Nep. : détacher les hommes de ses intérêts. - crucior a viro me tali alienarier, Plaut. : je souffre d'être séparé d'un tel homme. - abalienare alicujus voluntatem a se, Cic. : détruire lers bonnes dispositions de qqn à son égard. - nos abalienavit, Ter. : il nous a repoussés. - suspicatur te ab se abalienatum, Cic. : il se doute que tu es en froid avec lui. - neque enim indigna patientium modo abalienabantur animi, Liv. 26, 38, 4 : *et, de fait, non seulement les esprits de ceux qui enduraient des souffrances indignes étaient devenus hostiles (à Hannibal), mais aussi les esprits de tous les autres* = et, de fait, (Hannibal) se fit l'ennemi non seulement de ceux qui enduraient des souffrances indignes, mais aussi de tous les autres. [st1]3 [-] aliéner (t. de droit), vendre, céder. - demptis tegulis, instrumento, pecore abalienato, Cic. Verr. : après avoir enlevé les couvertures, engagé les troupeaux et les instruments de labourage. - vectigalia abalienare, Cic. : aliéner les revenus de l'Etat. [st1]4 [-] aliéner (t. de médecine), altérer. - membra morbis abalienata praecidere, Quint. : amputer les membres altérés par le mal (les membres morts). - opium sensus abalienat, Scrib. : l'opium égare les sens (l'opium rend inconscient). [st1]5 [-] priver, délivrer. - jure civium abalienatus : privé du droit de cité, privé de ses droits de citoyens. - quod responsum Campanos metu abalienavit, Liv. 8 : cette réponse délivra les Campaniens de leur crainte.* * *Abalieno, abalienas, pen. prod. abalienare. Cic. Aliener.\Abalienare ab aliquo alterum. Cic. Destourner, Estranger.\Abalienari ab aliquo. Plaut. Estre separé ou departi d'aucun.
Dictionarium latinogallicum. 1552.